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Impact environnemental et impact social, clés du succès

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Par Dominique Nadeau, Rédacteur

 

Nul ne peut nier que l’un des principaux desseins de toute entreprise consiste à réaliser des profits, et force est aussi de constater que les moyens déployés pour atteindre la réussite financière ont diablement évolués au fil des dernières décennies, de même qu’ils se sont diversifiés à souhait.

Parlant « évolution des entreprises », le premier mot qui nous vient bien sûr à l’esprit est le mot « environnement », la préservation dudit environnement s’étant tranquillement mais sûrement immiscée au cœur des préoccupations des leaders des grandes comme des petites entreprises, jusqu’à devenir synonyme de réussite.

Conscience environnementale et rentabilité vont donc de pair depuis les années ’90, et même avant, les succès d’une majorité d’organisations (entreprise ou organisme) étant intrinsèquement associés au degré d’implication, sur le plan écologique, de leurs dirigeants.

En ces jours, ce phénomène est bien connu, au point où un quelconque « sceau » pro-environnement trône désormais bien en évidence sur l’emballage de quantité de produits, quand ce n’est pas un logo attestant que tel autre produit est plus vert que vert… Nombre d’entreprises s’auto-proclament ainsi vaillantes protectrices de l’environnement à coups de douteuses idées marketing, mais ces stratagèmes vivent leurs dernières heures.

Non seulement le public est-il de plus en plus informé, mail il appert en outre que l’atteinte de nouvelles normes environnementales deviendra un passage obligé pour toute entreprise désireuse de publiciser ses efforts en faveur de la lutte aux changements climatiques.

 

Quand la bourse s’invite dans la lutte aux GES

À ce sujet, saviez-vous que les compagnies cotées à la Bourse devront rendre publiques leurs émissions de gaz à effet de serre, ainsi que leur degré d’exposition au risque climatique? Selon un nouveau règlement adopté le 15 mars 2022 par le régulateur américain des marchés financiers, les entreprises cotées à Wall Street devront en effet produire un estimé des risques liés au climat ainsi que les effets qu’elles produisent, avérés ou potentiels, sur leur modèle économique.[1]

Que voilà une bonne nouvelle pour la planète, d’autant qu’une récente étude (« Net Zero Economy Index ») publiée par le cabinet PwC montre que le rythme de décarbonation des pays membres du G20 est au plus bas depuis 20 ans, alors que ces États sont à l’origine de près de… 80 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre!

 

L’impact social, nouvel impondérable

Mais laissons de côté l’incontournable impact environnemental, et mettons plutôt l’accent du côté de ces entreprises qui doivent également composer avec un nouvel incontournable, à savoir l’impact social découlant de leurs prises de décision (si elles souhaitent continuer à naviguer sur la mer du succès économique).

Les plus récentes tendances démontrent que les consommateurs cherchent de plus en plus à comprendre l’impact social des produits qu’ils consomment, d’où cet avantage concurrentiel dont disposeront les entreprises se positionnant dès maintenant en regard dudit impact social. Et malgré le fait qu’il ne date pas d’hier, force est aujourd’hui d’admettre que l’impact social est appelé à s’imposer comme un standard d’entreprise, au même titre que ce fut le cas pour l’impact environnemental à la fin du siècle.

Pour la petite histoire, rappelons que ce concept a été démocratisé dans les années 90, tandis que l’intérêt que le public lui porte est somme toute relativement récent. Mais qu’est-ce, au juste, que l’impact social? En résumé, disons que l’impact social se veut l’ensemble des conséquences résultant des activités d’une organisation X, et notamment des changements sociaux, conséquences qui affectent autant les clients (ou bénéficiaires) que les employés (ou bénévoles), avant de s’étendre à l’ensemble de la société.

Si les entreprises et organismes n’ont eu d’autre choix que de faire preuve d’un grand sens des responsabilités en raison des changements environnementaux induits par leurs activités, il en va de même pour les changements sociaux qui dérivent eux aussi de leurs façons de faire, tributaires notamment du traitement accordé, à l’interne, aux membres de leur équipe.

 

Le précepte EDI

On parle ici des principes d’équité, de diversité et d’inclusion, de plus en plus connus sous l’appellation de « précepte EDI », lequel vise à favoriser une culture d’engagement pour créer des équipes diversifiées, équitables et inclusives, avec pour objectif de développer le sentiment d’appartenance des membres du personnel.

Jetons d’abord un œil au concept d’équité, qui se différencie quelque peu du concept d’égalité en ce sens où l’égalité accorde les mêmes opportunités à tous… mais sans tenir compte des inégalités qui existaient au départ. L’équité, elle, vise à rétablir les inégalités de départ, en accordant la chance à chacun d’atteindre les mêmes opportunités finales. 

Quant à la diversité, on comprend rapidement qu’il est question de l’embauche de personnes de cultures, origines, âges et sexes différents. Ce qui saute peut-être moins aux yeux quand on aborde le phénomène de la diversité, c’est qu’il est aussi question de la recherche de talents aux expériences et compétences diverses, de même qu’aux niveaux d’éducation différents. Dit autrement, une organisation sera considérée comme diversifiée si elle parvient à éliminer tout préjugé fondé sur l’origine, le handicap, l’éducation reçue ou la couleur de peau.

Enfin, pour ce qui concerne le principe de l’inclusion, il s’agit simplement d’accorder à tous et à toutes la chance de contribuer au succès de l’entreprise, un principe intimement lié à celui de diversité puisque, sans diversité, pas de véritable inclusion. 

 

Pour que la société en bénéficie

Projeter une image socialement favorable en embrassant des pratiques d’équité, de diversité et d’inclusivité c’est une chose, « incarner » une démarche de tous les instants en plaçant la question de l’impact social au cœur de l’ADN de l’organisation en est une autre.

Cette culture d’engagement projette l’image d’une organisation aux valeurs progressistes et, du coup, une image socialement positive, mais il faut aussi garder en mémoire que l’impact social ratisse infiniment plus large. On n’a qu’à penser à l’achat local, à la réalisation de projets ayant des retombées sociales ou répondant à un problème d’ordre sociétal, bref, les façons de faire sont multiples.

Et l’avenir appartient aux dirigeants des organisations qui mettront l’accent sur l’impact social découlant de leurs activités et prises de décisions. Qui chercheront à améliorer leur communauté, et notre société en général, tout en faisant progresser leur entreprise ou organisme. Pour le mieux-être de la collectivité. Le meilleur des deux mondes, quoi…

 

[1] https://www.lesaffaires.com/bourse/nouvelles-economiques/les-entreprises-cotees-a-wall-street-devront-communiquer-leurs-emissions-de-gaz-a-effet-de-serre/631756

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